mon studio

(je crée un autre sujet parce que j'ai envie d'avancer un peu, et que l'autre est loin d'être fini, mais si ça t'embête Josy, déplace).

Petite description de mon appart :

Lorsqu'on entre dans le studio : en face, une petite kitchenette avec frigo, plaque de cuisson, évier, placard...à droite, une porte qui mène à la salle de bain. A gauche, le salon, avec deux fauteuils en velours marrons, une petite table verre pomme et deux chaises de bar (chaises hautes, quoi), et une armoire blanche. Le mur de gauche est entièrement occupé par des fenêtres. Il y en a également une au-dessus de l'évier. Au-dessus du salon, il y a une mezzanine avec un matelas de deux personnes, et un tapis vert et blanc. Le mur du fond est également occupé par des vitres.

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Je me réveillais brusquement. Quelle heure était-il ? 6 h 15 ! C'était horriblement tôt ! Surtoutque je m'étais couché à 2 h du matin ! Pfffou ! Dans mes souvenirs, le bowling ne fatiguait pas autant....Perte de l'habitude, sans doute. Je bâillais à m'en décrocher la mâchoire, mais, malgré l'heure matinale, je décidais de me lever. Je me fis un café bien chaud, avant de tenter d'établir le programme de la journée. Je n'avais pas cours, vu que c'était samedi.Je pourrais peut-être aller nager, ou patiner. Ces choses là ne me faisaient pas vraiment envie. Tant pis ! J'allais sortir un peu, et j'aviserais !
J'enfilais rapidement un pantacourt en jean et un sweat-shirt. Puis, je me saisis de ma brosse et de deux élastiques afin de me faire deux nattes sur les côtés. J'avais enfin l'air de quelque chose. Je crois que j'étais prête. J'attrapais mon sac, et sortais de l'appartement.

En rentrant chez moi, je m'empresse d'enlever mon écharpe et ma veste. Puis, j'enlève mon t-shirt jaune avec une souris et mon jean détrempé pour enfiler une petite robe marron foncé, tout en essayant de fermer la fenêtre de la cuisine. En vain.
*Tant pis ! Je vais d'abord téléphoner pour mon job !*
Je sors rapidement mon calepin de mon sac, sur lequel j'ai gribouillé le numéro de téléphone, à côté de la photo de ma cousine et d'un dessin que j'ai fait dans le bus :

Je compose le numéro. Au bout de trois sonneries, quelqu'un décroche.

"Bonjour, excusez-moi de vous déranger, mais...je vous appelle pour la petite annonce de la pizzeria..."

"Ah oui ! Quel âge avez-vous ?"

"21 ans"

"Avez-vous déjà travaillé dans une pizzeria ?"

"Euh...oui, mais c'était il y a longtemps..."

'Quand pouvez-vous commencez ?"

"Eh bien...je ne sais pas trop...demain soir, peut-être ?"

"Très bien ! Vous prendrez le service de 19h à 21 h, avec Sophie. A demain !"

Clic. La femme a raccroché.

*Zut, j'ai oublié de lui demander le salaire...Tant pis, je verrai demain !*

Me rappelant tout à coup que j'avais faim, je croquais dans une pomme, tout en me disant que je ferais bien d'acheter une télé. Je m'étais affalée dans un des fauteuils, face à la vitre qui donnait sur le Petit Square. Il n'y avait personne, pas d'enfants en train de jouer, pas de mère en train de crier, pas d'hommes d'affaires pressés de retrouver leur bureau...Remarque, à cette heure-ci de la journée, tout le monde devait être au travail...

*Bien sûr, sauf qu'on est Samedi ! A moins que...*

Je me levai brusquement de mon fauteil. Est-ce que la atigue me jouait des tours, ou bien est-ce que le square devenait blanc ? Mais oui ! Il neigeait ! Et en un clin d'oeil, je me souvins qu'aujourd'hui, nous étions le premier décembre.

*Eh bah ! Pas étonnant qu'il n'y ait persone dans les rues ! Ils doivent tous être à la patinoire, au Parc ou je ne sais trop où...Je ferai peut-être bien de les imiter !*

Vers minuit, je rentrai enfin chez moi. La soirée avait été crevante, et je n'avais qu'une envie : dormir ! D'un autre côté, je n'avais rien avalé depuis plus de quatre heures, et mon estomac commençait à me le faire sentir...
Je jetai ma veste sur le canapé, attrapi une pomme dans la coupelle à fruits, et m'affalait sur un fauteuil. Je n'avais pas fermé les stores, ce qui me permettait de pouvoir observer CreamourVille. Avec ses décorations de noël et ses arbres pleins de givres, cette ville me parut..splendide. Elle était merveilleuse, en fait. Avec ses nombreuses activités, sa patinoire, son jardin botanique, mais aussi son école de graphisme, ses galeries et ses salles d'expositions. Plus le temps passait, et plus je me disai que j'avais eu raison de venir m'installer ici, de tout "planter" à Boston. Et...
Je n'eus pas le loisir de re-penser a cette ville et à mon ancienne existence. Mes yeux se fermèrent....

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Quand je me réveillais, le lendemain matin, le soleil innondait la pièce. Je me rendis vaguement compte que je m'étais endormie sur le fauteuil, mais aussi et surtout mal dormi !
Je me levai de mon lit de fortune en grimaçant : j'étais pleine de courbature. Et pour ça, un seul remède : une bonne douche bien chaude ! En hâte, je me débarrassai de mes vêtements frippés et me glissait dans la salle de bain ;